mercredi 29 juin 2011

Bac S : prendre une décision juste !

Communiqué de presse
24 juin 2011

Bac S : prendre une décision juste !

Le FCPE et l’UNL ont tenu une conférence de presse le 23 juin pour dénoncer la décision du ministre de l’Education nationale de neutraliser la correction de l’exercice 1 de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat scientifique.
Les parents d’élèves et les lycéens s’élèvent contre cette décision injuste pour tous les candidats ayant composé.

Elles demandent solennellement au ministre de revenir sur sa décision, soit en acceptant la correction de l’exercice 1, soit en accordant les 4 points en question à l’ensemble des candidats.

mercredi 22 juin 2011

Bac S 2011 : la fuite en avant !

Communiqué de presse

22 juin 2011

Bac S 2011 : la fuite en avant !

La FCPE, la FIDL et l’UNL jugent que la décision prise par le ministre de l’Education nationale d’annuler une partie de l’épreuve de mathématiques du bac S pour cause de fuite n’est absolument pas satisfaisante.
Cette nouvelle arrive quelques jours après que trois mille copies de philosophie se sont retrouvées sans correcteur. Cela prouve une fois de plus le manque d’encadrement dramatique que subit l’Education nationale dû aux politiques gouvernementales de suppression de postes dans les services publics.
Et l’énoncé d’un second exercice de l’épreuve de mathématiques du bac S est maintenant également remis en question !
Prise sans aucune concertation, la décision concernant l’épreuve de mathématiques ne rétablit en aucun cas l’égalité entre candidats, puisque ceux qui ont privilégié l’exercice incriminé, sans avoir pour autant profité de la fuite de ce sujet, seront défavorisés, d’autant que l’exercice en question était semble-t-il le plus facile.
La seule solution satisfaisante sur le plan moral serait l’annulation pure et simple et la réorganisation de l’épreuve, mais la FCPE, la FIDL et l’UNL s’accordent à la repousser comme trop pénalisante pour l’ensemble des candidats et comme matériellement compliquée à mettre en œuvre. Il appartient au ministre de trouver une solution qui rétablisse véritablement l’égalité et de consulter pour cela la communauté éducative.
Pour la FCPE, la FIDL et l’UNL, cet incident très problématique est significatif de la nécessité désormais urgente de revoir les modalités d’organisation du baccalauréat, ainsi que de sortir du modèle d’un diplôme uniquement fondé sur l’examen terminal, ce qui n’est pas toujours bénéfique pour les élèves. Malheureusement, le ministre n’a pas souhaité le faire lors de la réforme du lycée de 2010.
Compte tenu des opportunités offertes par les nouvelles technologies de communication et du précédent de cette année, il y a fort à parier que le respect de l’égalité entre candidats à des épreuves de cette nature et organisées de cette façon ne pourra plus être assuré.

mardi 21 juin 2011

Corrigés du baccalauréat 2011

Vous pouvez retrouver, gratuitement, les corrigés du baccalauréat 2011 sur les sites suivants :


Jeudi 16 juin 2011
Vendredi 17 juin 2011
Lundi 20 juin 2011
Mardi 21 juin 2011
Mercredi 22 juin 2011

lundi 20 juin 2011

Pour en savoir plus sur la classe de seconde ou de première

Votre enfant rentre en seconde générale et technologique vous pouvez retrouver des informations sur le site dédié du ministère de l'éducation en suivant ce lien.

Votre enfant rentre en première générale et technologique vous pouvez retrouver des informations sur le site dédié du ministère de l'éducation en suivant ce lien.

lundi 13 juin 2011

Aggravation des conditions d'études et de vie au lycée - Espace restauration, Espace études


Dés la rentrée 2008, vos représentants FCPE ont attiré l’attention de l’administration du Lycée et les services du Conseil Régional sur  les conditions structurelles, matérielles et inégalitaires de la restauration au lycée Camille Claudel.

En effet, notre lycée, de par les disciplines, formations et options particulières proposées (arts appliqués, arts plastiques, MANAA, marchandisage, japonais, musique, théâtre,…), attire chaque année de plus en plus d'élèves de communes éloignées qui se restaurent au sein même ne notre lycée.

Aujourd'hui c'est plus de 900 élèves qui pourraient  prétendre bénéficier d'un repas équilibré et de qualité dans un cadre agréable, moment privilégié de calme et de repos dans une salle de restauration accueillante et capacitaire.

Il n'en est rien ! La salle de restauration de notre lycée ne peut en accueillir que 300 ! Si l'on veut qu'ils puissent tous y accéder dans le temps imparti, il faudrait une cadence d'accès record d'une personne toutes les 7 secondes ! Cadence impossible à tenir ! Le résultat : file d'attente insoutenable de 45 minutes en moyenne et malheur aux derniers qui n'ont que 5 à 10 minutes pour se restaurer. D'autres déjeunent à la sauvette, au point chaud (petite cafétéria, sandwichs, petits plats froids ou chauds,…) où les tarifs sont plus élevés que pour un repas traditionnel en salle qui lui, grâce à l'aide du Conseil Régional, permet de rester à un tarif raisonnable.

Une demande d’agrandissement de la structure d’accueil (augmentation du nombre de places de restauration) a été faite par le lycée auprès du Conseil régional, dans laquelle l’attention fut attirée sur la sensibilité du sujet, la situation difficile pour les élèves et l’encadrement de surveillance et en définitive la non égalité d’accès à une restauration équilibrée à un coût modéré. Elle  est malheureusement restée sans résultat.

Un courrier commun établi en 2008 a déclenché la visite d'un groupe technique du Conseil Régional qui a constaté, en l'état des choses,  l'impossibilité d'accueillir tous les élèves souhaitant se restaurer au sein du lycée par manque de surface et nombre de places. En conclusion, il s'est avéré que l'apport de  tables et chaises, et une réorganisation des lieux permettraient une rotation d'accueil acceptable. 

Cet ajout de mobilier de l'ordre de 80 places a été retenu et les travaux auraient du commencer après le vote du budget du conseil régional en 2010 !

Aujourd'hui, nous apprenons la décision de repousser ces travaux en juin 2012. Pour quelle raison ?  Les réponses qui nous sont fournies : impossible de pouvoir faire les travaux lors des congés d’été 2011 à cause du vote tardif du budget du Conseil Régional et car le proviseur a hésité à solliciter un prêt d’une part. D’autre part, le manque effectif de places disponibles au lycée, en période scolaire, interdit l’accueil de la logistique des entreprises et il faudrait en plus trouver un emplacement provisoire de la restauration pendant les travaux.

Le problème de place est réel, à tous niveaux, car nous sommes dans une  situation telle qu’il n'y a aucune possibilité sérieuse d'accueil des élèves en intercours hormis des aménagements sommaires et bruyants dans des allées de circulation.

Cette situation s'est aggravée depuis la réforme des secondes par la création des groupes de soutien qui sature totalement les plannings d’occupation des salles de cours.

Nous sommes inquiets de l'impact de la réforme des premières qui, si elle a les mêmes effets sur l'occupation des structures que celle de la seconde, risque d'amener le lycée à faire des choix sur les options (suppressions) ou sur les temps d'enseignements d'autres matières.

Nous, parents d'élèves FCPE, tenions à vous faire part de cet état de fait. Nous sommes ici victimes de la lourdeur et des ratés de notre système administratif. Mais nous sommes et resterons mobilisés pour que les conditions d'accueil dans notre lycée s'améliorent sans y détériorer la qualité de l'enseignement reçu !

jeudi 9 juin 2011

Lette à Mme ZOUGHEBI sur la restauration et les structures du lycée

Bonjour
Madame ZOUGHEBI

je viens vers vous en tant qu'élu FCPE du lycée Camille CLAUDEL de Vaureal dans le 95.
Vous nous avez demandé de vous remonter des éléments  sur les structures du lycée sur lesquels vous pouviez intervenir ou sensibiliser le Conseil Régional et les partenaires (éducation nationale) sur les difficultés rencontrées et impactant les conditions d'études.

En voici une qui ne trouve pas son épilogue depuis plusieurs années : la restauration des élèves, du corps enseignant et des personnels techniques et administratifs du lycée faute de place et de structure d'accueil digne de ce nom par rapport au nombre d'élèves désirant se restaurer (le corps enseignant et les personnels n'ayant finalement pas trop de difficultés puisqu'ils sont considérés comme prioritaires et n'ont pas a faire la queue pour avoir une possibilité de se restaurer).

Nous avons fait un courrier commun en 2008 sur le sujet qui a déclenché une visite technique du Conseil Régional (pièce jointe). Cette visite a fait le constat de la situation de manque de possibilité d'accueil des élèves (surface et nombre d'emplacement) et a conclu sur une possibilité d'amélioration de la situation par une réorganisation des lieux et par l'apport de mobiliers supplémentaires en tables et chaises pour offrir plus de places à la rotation d'accueil (décision de 2009). Cet ajout de tables et de chaises de l'ordre de 80 places a été retenu et des travaux devaient intervenir après vote du budget du Conseil Régional en 2010. L'intendant dans son budget 2010 a fait la demande de mobiliers supplémentaires qui apparemment ont été accordés ainsi que le budget travaux. Par contre la décision tardive par rapport au rythme scolaire oblige, ou permet au proviseur, de repousser ces travaux en juin 2012 en argumentant que  les travaux auraient du  se faire lors des congés été de 2011 et que le vote tardif au Conseil Régional ainsi que la mise à disposition du budget à engager (il ne voulait pas non plus solliciter un prêt pour engager les travaux pour l'été 2011) le met dans l'obligation de repousser les travaux car il n'y a pas de places disponibles au lycée (en période scolaire) pour accueillir la logistique des entreprises et l'emplacement provisoire de la restauration pendant les travaux.

Le problème de place est réel car nous sommes dans la situation ou il n'y a aucune possibilité sérieuse d'accueil des élèves en intercours à part des aménagements sommaires et bruyants dans des allées de circulation. Cette situation s'est aggravée depuis la réforme des secondes par la création des groupes de soutiens qui sature totalement les salles de cours en occupation. Nous sommes inquiets de l'impact de la réforme des premières qui si elle a les mêmes effets sur l'occupation des structures risque d'amener le lycée a faire des choix sur les options (suppressions) ou sur des temps d'enseignements d'autres matières

Voici donc les éléments que nous apportons à la réflexion concernant l'aggravation des conditions d'études et de vie au lycée.

Pierre MATHEVET

Note :  Mme Henriette Zoughebi est Vice-présidente du Conseil régional d’Ile-de-France en charge des lycées et de la politique éducative.

mercredi 8 juin 2011

APB et détérioratiion des conditions de travail : Lettre à M. l'Inspecteur d'Académie


La procédure APB s’est achevée le 31 mai dernier. Nous, parents d’élèves FCPE élus du lycée Camille Claudel de Vauréal, vous contactons afin de dénoncer les difficultés grandissantes et préjudiciables que les élèves de Terminale, toutes séries confondues, et leurs familles ont rencontrées au fil de la saisie des vœux post bac sur APB.

Nous avons conscience de la charge de travail croissante et des tâches administratives complexifiées auxquelles sont immanquablement confrontés les enseignants et membres de l’équipe éducative d’un établissement de par cette procédure informatique nationale mise en place en 2009.  Nous espérions qu’avec le temps, APB deviendrait d’une utilisation plus sûre et cohérente, or nous déplorons nombre d’erreurs et d’oublis de notes, qui ont engendré beaucoup d’inquiétude chez les élèves et familles concernés, et parfois un surcroît de travail (recherche de copies, de notes, pointages, …).

Dans une période d’examens décisifs, nous estimons que les élèves de terminale doivent se consacrer aux cours et aux révisions sans stress supplémentaire, ce qui n’a pas été le cas pour beaucoup d’entre eux.


Ces dysfonctionnements ont induit de fait une iniquité et inégalité de traitement entre élèves, et au-delà, entre établissements. Certaines admissions en classes supérieures, classe préparatoires ou filières plus exigeantes que d’autres, risquent d’être remises en cause par les modalités de candidature via APB. Les notes que les familles ont dû entrer ou rectifier dans la mesure de leurs possibilités et de leur réactivité apparaissent accompagnées d’une astérisque, qui indique donc qu’elles ne sont pas « garanties » par le lycée, ce qui suffit à écarter un dossier de candidature par une école à la sélection drastique. Les  conséquences  peuvent donc s’avérer déterminantes pour l’affectation des élèves concernés.

Les problèmes rencontrés avec APB viennent s’ajouter à une détérioration globale des conditions de travail au sein du lycée, que nous imputons aux diverses réformes entreprises et surtout au manque de moyens avec lesquels celles-ci sont menées : saturation des espaces, éclatement des emplois du temps, mauvaise répartition du travail pour les élèves, accompagnement dit « personnalisé » sans que la réalité corrobore les annonces officielles, ... Nous estimons qu'il est temps de tirer les conséquences et d’obtenir des transformations réellement au service de l'émancipation des élèves, de la qualité de l'enseignement et de la qualité de vie au sein de l’établissement. C’est pourquoi nous souhaitons

-     La mise en œuvre réelle et quantifiée d’un enseignement personnalisé, avec des groupes de langue réduits, des dédoublements en sciences et humanités selon les parts du programme, des TP et TD dans de bonnes conditions, un accompagnement individualisé (sans stage « passerelle » ou autre « remise à niveau ») qui apporte autonomie, méthodologie, et meilleure appréhension des difficultés.

-    Une gestion responsable des remplacements de professeurs dès le premier jour. Que penser par exemple d’une classe de terminale dans laquelle se succèdent 5 professeurs de philosophie ?  Raisons personnelles,  maladie, stages,…, les absences perlées ou de plus longue durée de professeurs s’accumulent et les élèves perdent chaque semaine quelque 2 à 3 heures !

-          Des effectifs à échelles humaine et pédagogique, 23 ou 24 et non 35 ou plus. 

-          Une politique ambitieuse et générale de l’enseignement linguistique et non des innovations et partenariats réservés aux établissements pilotes ou phares, qui sont censés convaincre la population des parents.

-          La non concurrence des lycées.

-          L’égalité nationale des enseignements.

 
Nos inquiétudes sont réelles devant l’état actuel de l’Education Nationale et nous souhaitons ardemment un enseignement plus juste et garant d’une réussite humaine, quelle que soit la voie choisie.

Nous attendons de votre part des réponses concrètes et circonstanciées à nos interrogations.

Lire le courrier dans son intégralité.